Le marché du processeur compte parmi les plus dynamiques dans le monde de la tech, mais aussi les plus touffus. Les références AMD/Intel sont nombreuses et souvent réactualisées. Pas évident de s'y retrouver dans une telle jungle : notre sélection devrait vous aider.
Face au nombre de références, il n'est pas toujours simple de s'y retrouver, c'est pourquoi nous vous proposons une sélection que nous partageons en trois catégories avec, à chaque fois dans la mesure du possible, des candidats signés AMD et Intel.
Notre première catégorie, dite « bureautique », regroupe des processeurs d'entrée de gamme à la puissance est suffisante pour de petites tâches sur du traitement de texte ou de la navigation Web.
En seconde catégorie, nous retenons les processeurs « gamer ». Là, il s'agit de proposer des puces capables de vous accompagner dans les meilleurs jeux du moment, sans vous ruiner.
Enfin, la troisième catégorie se consacre aux puces les plus puissantes, des processeurs à destination des « professionnels » et des « créateurs » qui n'auront pas que le jeu vidéo à l'esprit.
Comment testons-nous les processeurs du comparatif ?
Tous les processeurs de ce comparatif sont testés en toute indépendance pas notre expert hardware : Nerces. Ce protocole est le même pour toutes les marques et modèles. Chaque critère est évalué sur 10, et une note générale de 0 à 10 est attribuée.
- Évaluation de l'architecture et des nouvelles technologies : finesse et procédé de gravure, focus sur le CPU, décryptage des technologies intégrées (IA, cœurs performance et efficaces).
- Évaluation des performances : benchmarks synthétiques (3DMark, PCMark, Blender, AIDA64, Cinebench R3, Handbrake,WinRAR) et en jeux parmi une sélection de titres variés (DirectX 12, Vulkan, Unreal Engine, Unity, et autres moteurs 3D maison).
- Évaluation de la consommation électrique et du refroidissement.
La fiche technique du Core i3-13100F n’incite pas un enthousiasme débordant. Il y a trop de similitudes avec le 12100F pour que l’on ait l’impression d’une franche évolution dans le passage des Core i3 à la génération Raptor Lake : aucun cœur efficace, un cache combiné L2+L3 de même capacité et simplement 200 MHz de mieux en mode Turbo.
Pour autant, Intel n’a jamais promis de révolutionner son entrée de gamme avec le 13100. Il s’agit plutôt de faire gentiment progresser ses modèles les plus accessibles et, de ce point de vue, le contrat est rempli. Pas question donc de fantasmer sur un processeur que l’on va qualifier de « tranquille », mais de quoi se monter une machine économique en lui associant de la DDR4 et une petite carte mère bon marché. Voilà qui tombe bien, les B760 viennent de sortir.
Les plus
- Puissance des cœurs Zen 3
- Efficacité des cœurs Zen 3
- Pas besoin de CG grâce à Vega
- Compatibilité socket AM4
- Échauffement limité
Les moins
- « Seulement » Vega
- Pas de PCIe 4.0
Les APU d'AMD se distinguent pas leurs capacités graphiques nettement au-dessus des solutions Intel et le Ryzen 7 5700G ne déroge pas à la règle, même s'il faut encore faire avec des cœurs Vega. Côté CPU, les cœurs Zen 3 font le travail que l'on attendait d'eux pour un produit qui, au final, ne déçoit pas le moins du monde, malgré l'absence de PCIe 4.0.
Si la conclusion du test du 13900K ne permettait pas de trancher définitivement entre Core i9 et Ryzen 9, il en va bien autrement avec le 13600K. Vérifié sur le terrain, son prix le rapproche très nettement du Ryzen 5 7600X. Cependant, ce dernier est absolument incapable de lui résister dans l’écrasante majorité des tests applicatifs comme sur les jeux vidéo.
Côté performances, son concurrent serait plutôt le Ryzen 7 7700X – et encore – mais ce dernier est nettement plus onéreux à près de 580 euros contre 470 euros à l'heure où nous écrivons ces lignes. Plus gênant pour AMD, Intel s’est mis en tête d’autoriser l’utilisation de la DDR4 pour une plateforme Raptor Lake moins onéreuse encore que la décriée AM5. Enfin, sachez qu'il est même possible d’utiliser une « vieille » carte mère B660 pour accueillir le 13600K.
Soyons clair, il y a encore un an, nous n’aurions jamais imaginé l’écrire, mais le rapport qualité/prix est aujourd’hui clairement à l’avantage d’Intel. Le Core i5-13600K s’affirme d’emblée comme un processeur de choix… jusqu’à la sortie des 13400 ?
Sur le test du Core i9-14900K, la génération Raptor Lake Refresh n'avait pas forcément démarré du bon pied. Le petit frère, Core i7-14700K, est un processeur nettement plus convaincant. Bien sûr, il n'est pas davantage question de révolutionner Raptor Lake, après tout, on ne parle que d'un refresh, mais il semble que les 4 cœurs supplémentaires aient un bel impact.
Le Core i7-14700K est à la fois l'un des processeurs les plus performants, tout en étant proposé à un tarif presque abordable. Sur le rapport performances par dollar dépensé, c'est tout simplement le meilleur processeur passé entre nos mains, et si son efficacité énergétique vous dérange, il vous suffit de le limiter à 125 watts. Vous ne perdrez pas tant que cela en performances, et sa consommation sera autrement plus mesurée.
Le Core i7-14700K ne va pas bouleverser le monde du processeur, mais il est plus convaincant et plus équilibré que son grand frère. Nous espérons malgré tout qu'Intel marquera davantage les esprits avec Meteor Lake/Arrow Lake, l'architecture Alder Lake/Raptor Lake est au bout du bout.
AMD l’a dit et répété, la technologie 3D Vertical Cache conçue pour empiler la mémoire cache L3 est une bénédiction pour les joueurs. La sortie du 5800X3D avait sonné comme un coup de semonce et le 7800X3D vient enfoncer le clou. Inutile de tourner autour du pot : le nouveau venu n’est pas un processeur pour les usagers « production » qui lui préféreront les versions « X » ou « classiques » des Ryzen Zen 4.
En revanche, si le jeu vidéo est votre dada et que vous avez des besoins « production » réguliers et identifiés, le 7800X3D devrait vous combler. Alors bien sûr, il faudra toujours faire avec le surcoût lié à la plateforme AM5 qui se montre plus accessible mois après mois, mais reste bien plus onéreuse que son ancêtre AM4. Cela dit, cet écueil surmonté, le niveau de performances offert par le 7800X3D n’a guère d’équivalent.
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Les plus
- Alder Lake revu et corrigé
- Plus de caches, plus de cœurs
- Solides performances générales
- Le plus costaud en jeu vidéo
- Échauffement modéré à 125 W
Les moins
- Peu de franches nouveautés
- À pleine puissance, ça chauffe !
- En difficulté sur les gros applicatifs
- Prix des cartes mères Z790
Les amateurs de nouveautés technologiques, ceux qui attendent les architectures les plus révolutionnaires le savaient déjà : Raptor Lake n’est pas taillé dans le même bois qu’Alder Lake. Chez Intel, la prochaine étape majeure sera plutôt à chercher du côté de l’architecture Meteor Lake que l’Américain espère toujours nous proposer à l’automne 2023.
Faut-il pour autant dénigrer cette nouvelle génération et le Raptor est-il aussi peu véloce que l’on aurait pu le craindre par rapport à la révolution Alder Lake ? Notre réponse est un non franc et massif. En premier lieu, les améliorations apportées à la génération précédente sont bien réelles et si on peut douter d’un quelconque effort d’optimisation, l’accroissement du cache ou l’augmentation du nombre de cœurs efficaces apportent, sinon beaucoup, au moins suffisamment.
Suffisamment pour quoi ? Évidemment pas pour remplacer votre CPU Alder Lake si vous avez craqué il y a quelques mois. En revanche, suffisamment pour faire évoluer une plateforme plus ancienne, profiter des dernières technologies et d’une prise en charge plus assurée, plus complète de la DDR5 un peu plus accessible chaque jour qui passe.
À défaut d’être un véritable « tueur de Ryzen », le Core i9-13900K n’est pas taillé en pièces par le 7950X et ses 16 cœurs performants. Il tient même la dragée haute au dernier-né d’AMD sur plusieurs tests applicatifs avant de le supplanter dans la plupart des jeux vidéo. Moins sobre énergétiquement parlant, le Raptor Lake d’Intel est en revanche meilleur marché et le coût de la plateforme AM5 n’est plus un avantage pour les solutions AMD. Les débats sont plus que jamais ouverts.
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Les plus
- Des performances au top
- À l'aise dans tous les domaines
- Perfs/Watt sans concurrence
- Perfs/dollar très convaincant
- DDR5 et PCIe 5.0 au rendez-vous
Les moins
- Chauffe importante
- Surcoût de la DDR5
- Gestion DDR5 à optimiser ?
- Pas (encore) de 3D Vertical Cache
La réception du Ryzen 7 7700X nous avait convaincu des qualités de l’architecture Zen 4. Comme on le dit souvent, le Ryzen 9 7950X est là pour enfoncer le clou, passer la seconde couche. Puissant dans tous les domaines, pratiquement leader sur chacun de nos tests, le plus performant des nouveaux processeurs d’AMD souffre principalement de deux défauts » : une tendance prononcée à l’échauffement et un sous-système mémoire un peu en retrait.
Rien qui ne lui soit réellement préjudiciable et ce Ryzen 9 7950X s’impose clairement comme un monstre paré à toutes les éventualités. Un monstre certes, mais qui ne sacrifie pas tout sur l’autel de la performance. Certes, il chauffe beaucoup, mais il est aussi – et de très loin – le plus efficace des processeurs testés sur le plan énergétique. Bridé à 125 Watts de puissance, il pulvérise même n’importe lequel de nos compétiteurs.
Pour ne rien gâcher, AMD n’en profite par pour faire valser les prix et le tarif de lancement est même inférieur à celui du Ryzen 9 5950X ! Enfin, impossible de ne pas dire un mot sur les progrès de la plateforme AM5 : plus moderne, plus complète, elle souffre en revanche d’un positionnement tarifaire, en partie lié à la DDR5, un peu plus discutable.
Pour connaître le modèle de processeur que contient votre ordinateur, rendez-vous dans la barre de recherche et tapez “Gestionnaire de périphériques”. Cliquez sur le menu correspondant, une fois à l’intérieur, vous verrez un champ consacré au processeur. Dans ce champ, cliquez sur la petite flèche qui pointe vers le bas, les informations de votre processeur vont alors s’afficher. Félicitations, votre processeur n’a plus de secrets pour vous !
Le socket
Le socket d'un processeur est le composant physique de la carte mère de l'ordinateur qui accueille le processeur. Il est essentiel pour déterminer la compatibilité entre la carte mère et le processeur. Chaque type de processeur nécessite un certain type de socket pour fonctionner correctement.
L'importance du socket dans le choix d'un processeur est principalement due à la compatibilité. Si vous choisissez un processeur avec un socket qui ne correspond pas à celui de votre carte mère, le processeur ne pourra pas être installé.
Aussi, différents types de sockets peuvent supporter différentes technologies et vitesses de processeurs. Ainsi, même si un processeur peut techniquement s'adapter à un certain socket, il ne peut pas nécessairement utiliser toutes ses capacités à moins que le socket ne prenne en charge ces fonctionnalités.
En somme, le choix du socket est crucial afin d'assurer une fonctionnalité correcte et optimale du processeur au sein du système informatique.
Les processeurs Intel Core de 12ᵉ, 13ᵉ et 14ᵉ génération utilisent le LGA1700 tandis que chez AMD, les Zen 1,2 et 3 utilisent l'AM4. Zen 4 a inauguré l'AM5.
CPU, APU et SoC renvoient tous trois à une conception différente du processeur et à des usages distincts. Le CPU (Central Processing Unit) est le processeur classique que l'on trouve sur les ordinateurs de bureau et sur les portables. Véritable cerveau de nos machines, il renferme plusieurs cœurs qui « tournent » à des fréquences variant en fonction des modèles, des marchés auxquels il se destine et de sa conception.
La plupart des CPU récents comprennent une petite puce graphique (iGPU) capable de gérer l'affichage sans faire appel à une carte graphique ou vidéo dédiée, mais il ne faut pas leur en demander plus. C'est là que l'APU entre en scène. L'APU (Accelerated Processing Unit) est, pour faire simple, l'association d'un CPU et d'un circuit graphique dédié. Une manière de dire qu'il s'agit d'un processeur ayant hérité d'un appendice graphique plus costaud que le simple iGPU évoqué plus haut. À cet égard, l'APU se rapproche du SoC qui intègre d'autres composants essentiels, mais nous y reviendrons. Fréquents chez AMD, les APU profitent de performances supérieures à celles des CPU dotés d'iGPU en matière de calcul vidéo. Cela leur permet, sur PC, de lancer certains jeux peu gourmands dans des conditions convenables.
Notons enfin que des APU dits customs (conçus par AMD) sont utilisés sur les consoles de salon actuelles (PlayStation / Xbox). Les joueurs PC leur préfèrent l'alliance d'un CPU et d'un GPU dédié, tandis que Nintendo et sa Switch ont opté pour un SoC Tegra signé NVIDIA, plus adapté à l'orientation nomade de l'appareil. Voilà une transition rêvée pour aborder le cas des SoC (System on a Chip). Cette troisième catégorie de puces concernait jusqu'à présent, et pour l'essentiel, les smartphones ainsi que quelques consoles de jeu portables. Pourtant, la sortie des premiers laptops Windows équipés de SoC Snapdragon a changé la donne... au point de faire entrer de plain-pied ce type de systèmes dans le monde mobile.
Typiquement, et comme leur nom l'indique, les SoC sont des puces regroupant un CPU, une partie graphique, mais aussi d'autres ingrédients (périphériques d'interface, mémoire vive, capteurs divers...) permettant d'accoucher d'un tout complet, très économe en énergie et prêt à être monté sur une carte mère. De nombreux constructeurs se sont au fil des années attaché à produire des SoC, essentiellement en vue de les intégrer à des smartphones. Parmi eux, Huawei, au travers de sa filiale HiSilicon, Samsung avec ses puces Exynos, Apple, Nvidia, Qualcomm ou encore MediaTek. Les SoC constituent une réponse aux enjeux d'autonomie sur plateformes mobiles. Ils deviennent par ailleurs, année après année, de plus en plus performants.
La question des cœurs (ou cores en anglais) et des fréquences aura été centrale tout au long de notre comparatif, et pour cause, il s'agit des deux principaux éléments à prendre en considération pour obtenir une idée générale des performances d'un processeur. La chose mérite toutefois d'être abordée avec mesure : avoir un processeur bardé de cœurs ne rime pas toujours avec des performances de folie. De manière générale, la plupart des processeurs actuels (exception faite des certaines puces entrée de gamme) sont équipés d'au moins quatre cœurs physiques, complétés dans certains cas par l'Hyperthreading ou le SMT pour une démultiplication des cœurs logiques (ou threads). La règle consiste souvent à dire que plus, il y a de cœurs dans un processeur, mieux c'est, mais ce n'est pas toujours le cas : depuis quelques années, un processeur Intel quadruple-cœurs valait mieux qu'un CPU AMD octuple-cœurs.
La question de l'architecture (conception interne d'un processeur) et de la finesse de gravure (14 nm, 12 nm, 7 nm...) rentre ainsi plus que jamais en ligne de compte pour estimer l'efficacité d'un processeur et de ses cœurs. Pour faire simple, un processeur doté de deux cœurs fera encore tout à fait l'affaire pour de la bureautique et du multimédia (surtout avec de l'Hyperthreading chez Intel ou du SMT chez AMD), une puce équipée de quatre ou six cœurs sera parfaite pour jouer, tandis que le calcul lourd aura tendance à requérir huit cœurs ou plus. L'important est donc de garder en tête ce que vous souhaitez faire de votre machine, afin d'acquérir un processeur adapté à vos besoins.
Question fréquence, AMD et Intel ont pris l'habitude d'augmenter la cadence de leurs puces au fil des années. Qui dit fréquences élevées, dit performances importantes, certes, mais également consommation en hausse. Un facteur à garder à l'œil. Des fréquences élevées sont utiles en jeu et en calcul, mais feront chauffer le processeur pour des clopinettes en usage bureautique et multimédia, par exemple. C'est pour cette raison que les processeurs sont capables d'ajuster leur fréquence aux usages et qu'ils disposent de fréquences dites de boost pour aller encore plus loin que l'usage « de base ». Notons enfin que les laptops misent souvent sur des processeurs dotés de fréquences relativement basses. Un moyen de conserver une consommation raisonnable... pour une meilleure autonomie.
L'overclocking (ou surcadençage en bon français) n'est autre que l'augmentation de la fréquence de fonctionnement de base d'une puce ou, en réalité, de n'importe quel composant que l'on pousse au-delà des recommandations de son constructeur.
Dans le monde des cartes graphiques, de nombreux constructeurs, partenaires d'AMD ou de NVIDIA, proposent des modèles overclockés en usine afin que l'utilisateur profite d'un GPU un peu plus rapide. Sur les CPU, c'est davantage l'usager lui-même qui s'occupe de booster les fréquences de sa puce pour un gain de performances parfois très intéressant, notamment sur les puces qui prennent de l'âge…
Pour overclocker son processeur, il fallait généralement se rendre dans le BIOS pour agir sur le coefficient multiplicateur de son CPU et/ou le FSB (Front Side Bus ou fréquence du bus de données). Il faut souvent également modifier le Vcore du processeur et y aller progressivement pour s'assurer d'un surcadençage réussi et stable. L'idée est de faire progresser ces différentes valeurs petit à petit.
Cela nous amène à évoquer les risques induits par l'overclocking. Bien que ce dernier puisse sensiblement améliorer les performances d'un processeur, avoir les yeux plus gros que le ventre peut avoir de graves conséquences. Aujourd'hui, des sécurités existent, mais en étant particulièrement maladroit, il doit encore être possible de griller son processeur alors… prudence !
De nombreux didacticiels sont disponibles en ligne et nous aurons peut-être l'occasion de revenir plus en détail sur cet intéressant sujet.
Nous avons abordé la question de la consommation à plusieurs reprises lors ce comparatif, souvent en pointant l'importance du TDP (Thermal Design Power). L'enveloppe thermique des processeurs est, en effet, un point essentiel à considérer dans le choix d'un processeur, notamment parce qu'il contribuera à déterminer quelle alimentation sélectionner (ou si votre alimentation actuelle est suffisante pour accueillir un nouveau processeur, potentiellement plus performant et gourmand en watts). Plus la consommation d'un processeur est grande, plus il dégage de chaleur, chaleur qu'il faudra ensuite dissiper. La question du TDP d'un CPU entre donc également en ligne de compte dans le choix d'un système de dissipation.
Il existe trois principaux types de systèmes de refroidissement pour processeurs de bureau : le ventirad, le watercooling AiO (All-in-One pour tout-en-un) et le watercooling custom. - Le ventirad est parfois livré directement avec le processeur au moment de l'achat. Les ventirads fournis sont toutefois loin d'être suffisants pour refroidir correctement un processeur utilisé pour des tâches plus poussées que la bureautique ou le multimédia. Si vous optez pour un Core i5, i7 ou un i9, il est conseillé d'investir dans un ventirad plus volumineux, plus efficace.
Il existe des ventirads de toutes tailles, certains sont conçus pour être installés à l'horizontale dans le boîtier, d'autres à la verticale. Ces solutions sont proposées par de nombreux fabricants, mais Be Quiet, Noctua et CoolerMaster sont probablement les trois constructeurs les plus reconnus sur ce marché et seront donc les marques à privilégier. En matière de prix, on passe facilement du simple au triple entre les produits basiques et les modèles les plus hauts de gamme. Dans l'immense majorité des cas, les ventirads sont fournis avec un seul ventilateur (un second sera parfois nécessaire pour améliorer le flux d'air) ainsi que des supports de fixation adaptables aux cartes mères et aux différents sockets du marché.
Les watercooling AiO sont des systèmes de refroidissement liquides de plus en plus populaires, notamment dans le monde des tours Gaming. Ils permettent dans certains cas (pas toujours) une dissipation thermique plus efficace que les ventirads, mais ont surtout pour avantage de prendre moins de place dans le boîtier et d'être plus esthétique. Le principal atout des solutions All-in-One (tout-en-un) est de proposer une approche ultra-simplifiée du watercooling traditionnel. L'installation se fait donc a peu près aussi facilement que celle d'un ventirad. Autre intérêt : leur prix. Bien que plus coûteux en moyenne que les ventirads, les watercooling AiO sont bien plus abordables que les solutions à concevoir et à monter soi-même. Ils se déclinent le plus souvent en versions 120 et 240 mm. Les principaux pourvoyeurs de watercooling AiO sont BeQuiet, Cooler Master, Corsair, Enermax, Fractal Design et Thermaltake NZXT.
Les watercooling customs profitent des mêmes avantages que les modèles AIO, à ceci près qu'ils sont entièrement adaptables aux besoins et envies de l'utilisateur, et ce, pour une raison très simple : il se chargera de concevoir le « circuit de refroidissement » de sa tour en achetant une à une les pièces qui le composeront. Le terme « circuit » n'est pas usurpé puisqu'un système de watercooling custom pourra tout à fait englober le GPU afin de refroidir en même temps le processeur et la carte graphique.
Cette solution, très efficace, a toutefois deux inconvénients de taille : une certaine complexité avec laquelle il faudra composer et un coût pouvant facilement faire grimper la facture.
De manière assez élémentaire, nous répondrons en pointant qu'un processeur reste un processeur et que les principaux critères de sélection évoqués plus haut s'appliquent aussi dans le cas des laptops. Cependant, certaines spécificités propres aux processeurs mobiles sont à considérer pour réaliser un achat le plus opportun possible. Sur le marché des ordinateurs portables, plusieurs types de puces cohabitent, pour une variété tout aussi marquée que sur ordinateur de bureau, mais peut-être un peu plus opaque.
Les processeurs pour laptops sont conçus pour conserver un TDP le plus bas possible afin de limiter la chauffe et préserver autant que possible l'autonomie… même s'il existe des exceptions. Chez Intel, l'offre s'articule principalement autour des références H / HK, U et Y (nous ignorons volontairement les CPU entrée de gamme avec suffixe N). Ses processeurs les plus efficaces sur le montage, le jeu vidéo et le calcul seront sans conteste les CPU estampillés H et HK (Core i5, i7 et i9). Ces derniers se montrent (presque) aussi efficaces que leurs homologues dédiés au marché desktop et ne sont pas spécialement économes en énergie. On les trouve surtout sur les grosses machines pensées pour le jeu ou sur des laptops destinés aux professionnels. Les MacBook Pro 15 pouces d'Apple misent aussi sur ces puces, notamment sur les Core i7 et i9 pourvus de 6 et 8 cœurs.
Pour une machine polyvalente, capable de tenir plus longtemps sur batterie, ce sont les puces U d'Intel qu'il faut privilégier. Ces dernières (Core i3, i5 et i7) profitent souvent de 4 cœurs et d'un bon équilibre performances / consommation, grâce à un TDP maintenu entre 15 et 30 watts (45 watts pour les puces H et HK). On les retrouvera sur de nombreux portables milieu / haut de gamme conçus pour la mobilité sans pour autant sacrifier les performances. Notons qu'AMD propose d'honnêtes alternatives. Bien qu'en retrait face à Intel sur le marché du CPU pour laptop, la firme de Lisa Su est revenue en force depuis deux ans avec des Ryzen 5 et Ryzen 7 basse consommation, intégrés à des laptops bureautique et multimédia. HP et Lenovo ont des modèles ainsi équipés. Restent les puces dotées du suffixe Y. Il s'agit chez Intel de CPU ultra-basse consommation, intégrés aux ultraportables plutôt cossus, comme le Swift 7 d'Acer. Déclinées en Core i5 et i7, ces puces se contentent de 2 cœurs et visent l'autonomie ainsi qu'une chauffe la plus réduite possible pour être intégrées à des laptops dépourvus de systèmes de dissipation actifs. Elles se rapprochent en cela du cœur de cible des lignées m3 et m5, également proposées par Intel.
Bouclons notre dossier en revenant sur le cas des processeurs ARM. Comme évoqué précédemment, l'Américain Qualcomm a fait une entrée réussie sur le marché des laptops sous Windows 10, avec ses puces Snapdragon 8XX initialement pensées pour les smartphones et tablettes. Elles ont pour elles une consommation réduite, mais leurs performances demeurent faibles en comparaison de ce qu'Intel peut proposer. La chose pourrait toutefois évoluer dans les mois à venir, avec le lancement de nouvelles générations de puces ARM Qualcomm. Avec elles, la suprématie d'Intel et des processeurs x86 sur ce marché diminuerait potentiellement. Apple lui-même s'est lancé sur ce segment avec la sortie — en novembre 2020 — du M1, une puce ARM qui propulse, avec vigueur, plusieurs MacBook. La généralisation des SoC sur le secteur du PC portable conduirait à une révolution sur ce marché en déclin... et pourtant indispensable.
Par simple curiosité ou pour essayer d'identifier un problème ? Sur votre ancien processeur ou sur une puce flambant neuve que vous venez d'acquérir ? La surveillance de la température du processeur a de multiples justifications… et de multiples solutions.
Option n°1 : via Ryzen Master
Conçu par AMD pour tirer le meilleur de ses processeurs, le Ryzen Master ne fonctionne que sur Ryzen. Son utilisation est simple et il se distingue par sa mesure de la température à travers une méthode qui n'est pas accessible aux autres logiciels.
Option n°2 : via Core Temp
Axé sur le seul processeur, Core Temp n'est pas limité à une marque ou un modèle. Il est simple d'emploi, renseigne sur la limite (Tj Max) à ne pas dépasser sur votre puce et s'intègre à la zone de notifications de Windows pour une surveillance plus directe.
Option n°3 : HWMonitor
Plus complet que Core Temp, HWMonitor surveille l'intégralité du PC et retourne des informations sur les tensions observées autant que la vitesse de rotation des ventilateurs. Il est très léger et peut lui aussi s'intégrer à la zone de notifications de Windows.
Monté par une grande marque ou par un ami, un PC a forcément reçu une petite dose de pâte thermique, appliquée entre le processeur et son système de refroidissement. Cette pâte sert à optimiser le contact entre les deux matériels en question.
Sans elle, la dissipation thermique se ferait mal et votre processeur se retrouverait vite en surchauffe. Problème, la pâte thermique n'est pas éternelle, elle s'assèche. Au bout de combien de temps ? Difficile à dire, mais il faut s'en préoccuper au moins après trois ans.
Pour le savoir avec précision, le mieux est de surveiller la température de votre processeur. Dès lors que son échauffement est plus rapide, il est temps de le faire passer sur le billard.
Changer la pâte n'est pas sorcier, mais si vous n'y connaissez rien, le mieux est encore que quelqu'un vous montre. Il faut d'abord retirer le système de refroidissement du processeur et avoir sous la main de quoi nettoyer les deux surfaces :
- - de l'alcool ou du dissolvant
- - un ou deux cotons-tiges
Ensuite, le plus simple est d'utiliser de la pâte thermique en seringue, elle a l'avantage de pouvoir être appliquée avec précision. Une petite noisette de pâte au centre du processeur et le tour est joué : il suffit de replacer le refroidisseur pour terminer l'opération.
Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
Spécialiste Hardware et Gaming
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les év...
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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Author: Shannon Smith
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Name: Shannon Smith
Birthday: 1990-02-13
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Job: Biotechnologist
Hobby: Gardening, Survival Skills, Coffee Roasting, Cooking, Photography, Chocolate Making, Mountain Climbing
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